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Un été sans perturbateurs dans sa crème solaire

Elle fait partie des indispensables de l’été pour toute la famille. Même le petit dernier a compris qu’il ne devait pas s’exposer sans crème solaire ! Mais certaines crèmes cachent de mauvaises surprises. Parabènes, phtalates, nanoparticules… Le point avec Isabelle Rousseaux, dermatologue.

La chasse aux substances à proscrire est ouverte 

Lorsqu’on choisit une crème solaire, certaines substances sont à bannir absolument. Prenez garde aux crèmes solaires dont l’étiquette mentionne de l’éthylhexyl methoxycinnamate. Suspecté d’être un perturbateur endocrinien, ce composé se glisse en toute discrétion dans énormément de crèmes solaires. « Privilégiez également les crèmes sans parabènes », conseille la dermatologue.

Gaffe aux phtalates dans les emballages

« Si ces substances peuvent être présentes dans la composition de la crème, elles peuvent l’être aussi dans l’emballage en plastique, avertit la dermatologue. Les phtalates, qui ne sont ni plus ni moins que des plastifiants à effet de perturbateur endocrinien sont également à éviter. » Parce qu’il n’est pas toujours possible d’avoir la composition de l’emballage sur l’étiquette, Isabelle Rousseaux conseille de renouveler sa crème solaire d’une année sur l’autre surtout si le tube a été exposé à de fortes chaleurs à la plage : « L’exposition au soleil augmente la toxicité et la dangerosité de ces substances. »

 Les bons gestes à adopter

« Même avec une crème solaire, on n’est jamais protégé à 100 %, avertit Isabelle Rousseaux. Il faut donc éviter de trop s’exposer au soleil, protéger son visage avec un écran solaire d’indice élevé et préférer un vêtement pour le corps. » Attention à la peau fragile des jeunes enfants. T-shirt, chapeau et lunettes de soleil sont obligatoires. Et pour les radins, recycler la crème de l’année dernière est une mauvaise idée : les ingrédients se périment et peuvent être contaminés ou moins actifs. On repart donc avec une nouvelle crème cette année !