Conseils pour choisir des pêches savoureuses

Début juin, la saison des pêches, des nectarines et des brugnons marquera son grand retour, avant de s’éteindre à la rentrée. Déshydratants, antioxydants et reminéralisants, ces fruits sont avant tout succulents. Comment choisir les plus savoureux d’entre eux ? 

L’importance du contenant des pêches 

La pêche est un fruit délicat : le moindre coup et sa chair peut être endommagée, avec des zones entières brunies, et à jeter. Pour éviter cette mauvaise surprise, mieux vaut se diriger en priorité vers celles qui sont conditionnées dans des cageots à alvéoles : séparées les unes des autres, elles sont protégées au maximum des chocs, alors que celles présentées en vrac, elles, sont plus exposées. Leur peau présente des tâches ou des meurtrissures ? Éliminez-les d’office ! Ce conseil vaut également pour les brugnons et les nectarines : pour que la chair soit intacte, la peau doit l’être aussi, qu’elle soit duveteuse ou bien lisse.

La bonne maturité des pêches 

L’état de la peau peut nous en dire long sur la qualité des pêches que nous achetons. Mais la couleur, elle, ne nous donne aucune indication quant à leur degré de maturité. Or, une fois cueilli, ce fruit n’est pas facile à faire mûrir. Pour vous assurer que les pêches que vous choisissez sont mûres à souhait, ce n’est pas à la vue, mais au toucher qu’il faudra d’abord vous fier :

• Si elles ont tendance à s’écraser un peu sous vos doigts, c’est qu’elles sont passées.
  
• Si elles résistent vraiment, c’est qu’elles sont au contraire trop jeunes.
  
• Lorsqu’elles sont souples, c’est bon signe ! Reste alors à vérifier avec le nez : les pêches bien mûres dégagent un doux parfum sucré, qui ne trompe pas.
  

Les différentes variétés de pêche 

Au cœur des vergers français, ce sont pas moins de 300 variétés différentes de pêches, nectarines et brugnons, qui sont cultivées. Avec, bien sûr, chacune sa spécificité. Deux grandes familles dominent cependant le marché : les pêches à chair jaune, et celles à chair blanche.

Celles à chair jaune, parfumées et sucrées, représentent environ 60 % de la production, et ont pour avantage de bien résister au transport et aux manipulations. Elles sont cependant considérées comme un peu moins juteuses et savoureuses que celles à chair blanche, qui s’avèrent plus délicates, dans tous les sens du terme.

Que vous choisissiez l’une ou l’autre – ou bien les plus rares pêches plates et sanguines -, un dernier conseil : si vous devez les conserver quelques jours, faites-le de préférence dans un endroit sec et frais, mais pas au réfrigérateur : ce dernier, non content de diminuer la saveur de ces fruits, rend aussi leur chair farineuse !

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